Boîtes à thé ou à gâteaux, plateaux de service ou panneaux de signalisation... Le Chaux-de-Fonnier Hervé Stadelmann fait feu de toute sorte de métal, cuivre, acier inoxydable ou fer-blanc, pour créer ses robots.
«Des robots immobiles, non articulés», précise-t-il. Pas du genre à glisser dans les souliers du petit-neveu sous le sapin de Noël. Ces robots-ci, vendus 2450 francs pièce, s’adressent plutôt aux collectionneurs.
C’est ce public que vise la M.A.D. Gallery de Genève, gérée par l’horloger genevois Maximilan Busser and Friends. Plutôt axée sur les œuvres mécaniques, la galerie présente les œuvres d’Hervé Stadelmann jusqu’en février.
Les robots mesurent environ septante centimètres de haut et quarante centimètres de large. «Chacun nécessite l’équivalent d’une feuille de métal de deux mètres carrés et près de 80 heures de travail», confie-t-il. Chaque pièce est unique et présentée dans une boîte en bois avec sérigraphie.
La matière première est chinée ou...