«Café bouillu, café foutu». Cette maxime ne s’appliquait pas tout à fait lors de l’introduction de ce fabuleux breuvage dans les Montagnes. On le préparait par exemple en mettant les marcs dans de l’eau, et hop sur le feu, en attendant que ça cuise! Le café est passé par maints traitements. Comme c’était une denrée de luxe, on le mélangeait avec du seigle, de l’orge, des carottes rôties, voire des faînes. Pendant la guerre, on faisait du café avec des glands...
Le café mériterait une encyclopédie à lui tout seul. En attendant, il s’installe au Musée paysan, en bonne compagnie. Le musée chaux-de-fonnier inaugure aujourd’hui une exposition: «Café, thé, chocolat, le magasin colonial».
Le côté sombre d’une saga exaltante
A l’origine de cette expo, les collections de Marc Bloch, ancien patron de La Semeuse, qu’il a offertes au Musée paysan et aux Moulins du Col-des-Roches. D’où l’idée de les...