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De plus en plus de «givrés» dans le lac de Neuchâtel en hiver

Les habitués l’ont remarqué: de plus en plus de Neuchâtelois osent les baignades dans le lac durant l’hiver. Marquée par le manque d’accès aux infrastructures sportives, la cuvée hivernale 2020-2021 ne fait pas exception. «ArcInfo» est allé à la rencontre de ces «givrés».

09 janv. 2021, 05:30
Simon et Sofia, 7 et 5 ans, ont osé entrer dans le lac de Neuchâtel ce 7 janvier.

Même pas cinq degrés. La température du lac a largement chuté depuis le début de l’année. Pourtant, les bandes d’irréductibles nageuses et trempeurs se font de plus en plus nombreuses sur les rives neuchâteloises: «Ça devient une mode. Tant mieux, on nous prend moins pour des aliénées!» rigole Inès, 29 ans, de Neuchâtel. D’après elle, «les nombreux bienfaits» de l’activité sont la raison de cet engouement. «Nous faisons des bains d’endorphines. On se sent trop bien après. Et je ne tombe plus malade.»

Vanessa, habitante d’Hauterive de 34 ans, a également remarqué une augmentation du nombre de «givrés», ainsi que leur rajeunissement: «Il y a quelques années, on voyait plutôt des personnes âgées faire ça.» S’il est impossible de la qualifier ainsi quand on la voit crawler, Claudine, Neuchâteloise de 70 ans, pratique la natation en eau froide depuis 25 ans. Elle voit la multiplication d’adeptes d’un bon œil: «Le...

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