«Le mot frontière est un mot borgne. L’homme a deux yeux pour voir le monde.»
Cité par un participant, le mot du poète Paul Eluard pourrait servir d’exergue au colloque transfrontalier «La frontière, un moteur pour l’Arc jurassien», organisé hier au Club 44 de La Chaux-de-Fonds par la Conférence transjurassienne (CTJ).
Un colloque qui était aussi un peu une réunion au sommet, puisqu’y participaient la présidente et la préfète de la nouvelle région Franche-Comté – Bourgogne, Marie-Guite Dufay et Christiane Barret, ainsi que le conseiller d’Etat neuchâtelois Jean-Nath Karakash (coprésident de la CTJ avec les deux susnommées).
Vu du côté suisse de la CTJ, organe politique de concertation qui associe cantons suisses frontaliers (sauf Genève et Bâle) à la région française voisine, la bonne surprise a été de voir l’intérêt de la présidente régionale comme de la préfète pour la question transfrontalière. «Paradoxalement peut-être, depuis la mise en place de...