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Condamné pour actes d'ordre sexuel sur mineure, le moniteur neuchâtelois peut continuer d'enseigner le judo

Jugé à La Chaux-de-Fonds en novembre dernier pour avoir envoyé à son élève mineure des vidéos dans lesquelles il se masturbait, un moniteur de judo a été condamné en janvier à une peine avec sursis. En revanche, le tribunal ne lui a pas interdit d’exercer cette activité. Le club réagit.

23 févr. 2021, 16:55
Le moniteur de judo a entamé une relation avec son élève, alors qu'il avait 26 ans et elle 15 (image d'illustration).

Le 11 novembre dernier, Romain*, moniteur de judo, a clamé ses sentiments pour son élève Marie* au Tribunal de police des Montagnes et du Val-de-Ruz, à La Chaux-de-Fonds. Il avait commencé à lui donner des cours quand elle avait 12 ans, mais leur rapprochement est survenu début 2020: il avait 26 ans, et elle 15.

Le père de la jeune fille a porté plainte contre Romain, car à ses yeux, il aurait profité de son statut d’enseignant pour mettre en pratique ses déviances sexuelles. Entre février et mars 2020, il a envoyé à son élève des photos et des vidéos dans lesquelles il se masturbait. Et il a demandé à l’adolescente de faire la même chose.

Le verdict est tombé en janvier: le prévenu a écopé de 80 jours-amende à 94 francs avec trois ans de sursis, pour des actes d’ordre sexuel avec des enfants (une ado) et pornographie, en...

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