Aucun de nos candidats ne conteste le terme «marasme», pour décrire la situation actuelle de La Chaux-de-Fonds. Quant à la comparaison avec le Grand Neuchâtel, qui devrait naître au terme du processus de fusion en cours, elle ne titille que modérément nos politiciens. «L’important n’est pas que La Chaux-de-Fonds soit 3e, 4e ou 5e ville romande, mais que c’est un centre urbain de 40 000 habitants qui doit pouvoir compter sur les services d’une ville de sa taille», dit le second candidat UDC au Conseil communal Marc Arlettaz.
«Ce n’est pas une question de taille, mais d’état d’esprit. Là maintenant, nous appréhendons le monde comme des dépressifs», intervient Jean-Daniel Jeanneret, l’un des trois candidats PLR. «Si Neuchâtel réussit son pari, elle aura de bons atouts pour se positionner et ce sera bénéfique pour tout le canton», juge, fair-play, Alexandre Houlmann, l’un des cinq candidats (et candidates) que...