La Sagne va changer d'éclairage: le Conseil général est appelé à voter un crédit de 114 000 francs à cet effet lundi prochain. A ce jour, l'éclairage public du village est assuré par quelque 150 luminaires dont une bonne partie datant de 20 ans en arrière. Or, il est à prévoir que dès 2017, des lampes comme les lampes à vapeur à mercure seront interdites. Près de 100 têtes de réverbères devront être remplacées par des lampes au sodium ou des LED. Jugées beaucoup plus performantes, elles permettront une économie d'énergie de 35% par rapport à aujourd'hui.
Ce crédit inclut 14 000 francs pour éclairer le sentier piétonnier qui relie les bâtiments de la Corbatière à la gare du même nom à travers le pâturage du Communal. Un raccourci régulièrement utilisé, particulièrement par les écoliers, et qui évite de devoir, en hiver, longer le trottoir de la route cantonale pas toujours ouvert aux heures de déplacement des usagers du train.
Autre point: une demande de crédit de 20 000 francs pour l'étude du remplacement de la conduite d'eau potable des Coeudres (plus de 2000 mètres). La conduite actuelle est vétuste vu ses quelque 100 ans d'âge et son diamètre n'est pas adapté à la défense incendie. En 2010, ce tronçon a subi pas moins de trois interventions urgentes de réparations de fuites.
Enfin, un crédit de 41 000 francs est destiné à finaliser les mesures de modération du trafic au village. Il s'agit notamment d'appliquer des surfaces routières colorées aux endroits stratégiques. A savoir, aménager des «portes», des tronçons limités à 40 à l'heure aux trois entrées de la localité (Crêt 109, Neuve 19 et Clos-à-Bec 1), aménager une surface pleine sur le carrefour de la fontaine, et aménager des bandes sur les deux bords de la rue Neuve. «L'idée de ces surfaces routières colorées est liée à la vision des automobilistes, dont les yeux détectent automatiquement un changement de couleur de la chaussée, et par réflexe ralentissent de manière significative», note le Conseil communal. Cette procédure est une première dans le canton, raison pour laquelle le coût de la main-d'uvre nécessaire à l'application de cette peinture (8840 francs) sera pris en charge par les Ponts et chaussées. /cld