Le camping La Belle Verte, au Locle, serait-il réservé aux seuls indigènes? Les plaques étrangères, qu’elles soient françaises ou néerlandaises, se comptent sur les doigts d’une seule main alors que les caravanes battant pavillon loclois sont légion.
A la buvette du camping, avant-hier soir, aux environs de 19h, il n’était pas nécessaire d’être trilingue pour identifier les 17 clients. Tous venaient, eux aussi, de la Mère-Commune. Comment expliquer une telle affluence d’autochtones? Exploitant cette structure, Ludovic Ammann en précise la raison. «J’ai favorisé les emplacements fixes à louer pour la saison entière.» Une manière de capter l’intérêt d’une clientèle locale séduite à l’idée de faire du tourisme de proximité. Un choix stratégique surtout pour garantir la pérennité du camping. «Je peux compter ainsi sur un revenu fixe dans un contexte où les touristes traditionnels sont un peu moins nombreux.»
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Cette orientation n’est pas...