Pour lancer sa campagne de vente, le groupe chaux-de-fonnier (avec Les Planchettes et La Sagne) de l'association d'aide à la jeunesse Pro Juventute avait convié jeudi les médias régionaux à la nouvelle halle Volta. Le but? Montrer des élèves en action le long du mur de grimpe - 15 mètres de haut - au financement duquel le groupe a contribué en versant 6000 fr., pour l'installation d'un des quatre pans inclinables d'initiation à ce sport pour jeunes enfants et handicapés.
«De 40 000fr. par an, notre bénéfice ces dernières années est descendu à 30 000 fr. environ, malgré l'augmentation des demandes», note le secrétaire du groupe chaux-de-fonnier, l'enseignant retraité Gérard Jacot. La raison principale? La baisse de l'utilisation des timbres, le symbole de «ProJu», même chez les collectionneurs.
Le problème, c'est que le bénéfice à distribuer dans le cercle chaux-de-fonnier est directement proportionnel aux ventes faites dans ce même cercle. «Nous ne recevons plus rien de l'association nationale, clairement séparée», note Gérard Jacot. Parallèlement, Pro Juventute Arc Jurassien note en particulier une «augmentation des demandes de personnes se trouvant l'aide sociale suite à la révision de la loi sur le chômage».
A qui va l'aide de Pro Juventute? «A tous les enfants de la région», répond la présidente et enseignante Micheline Poffet, pensant au mur de grimpe comme aux casques de ski achetés lors d'une précédente action. Mais l'essentiel va à la participation à des frais de dentistes, de camps, des achats de vêtements, des aides ponctuelles à des institutions pour l'enfance. Pour le premier semestre 2010, 16 900 fr. ont été versés.
La vente de timbres a commencé mercredi et se poursuit la semaine prochaine. A La Chaux-de-Fonds, 3200 élèves y participent, depuis la 4e Harmos (2e primaire), sauf les 8e et 9e années qui vendront les illets pour offrir des paniers garnis aux personnes âgées. Pour la vente «ProJu», Michel Prétôt, de l'administration de l'école - qui donne un coup de main jugé indispensable -, note qu'à côté des timbres, étiquettes et cartes, les post-it et calendriers des humeurs marrants font tout de même un malheur! / ron