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C'est la fin des épouvantails aux Planchettes, mais certains font de la résistance...

Le finissage du Sentier des épouvantails s’est déroulé samedi aux Planchettes en parodie joyeuse d’un enterrement, avec corbillard et fanfare new orleans. Une partie de ces chasse-moineaux resteront cependant.

20 oct. 2018, 18:25
Le corbillard du Sentier des épouvantails, lors du finissage de samedi.

«Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour prendre congé  de L’inconnue, M’sieur l’pasteur, la Vouivre (...) ainsi que de tous les chasse-moineaux et attrape-nigauds qui ont agrémenté  la vie du village des Planchettes pendant ces quatre derniers mois.»

C’est ainsi qu’a parlé, ce samedi sur le coup de 14 heures, Marianne Guignard, présidente du Sentier des épouvantails. C’était le finissage d’une balade-exposition qui aura rassemblé «au moins 12 000 personnes, 14000 peut-être, décomptées au feeling», comme l’a dit Philippe Fromont, membre du comité organisateur. Pour découvrir une centaine d’épouvantails.

Ce dernier hommage – avant le probable retour de nouveaux  attrape-nigauds dans deux ans – a été rendu en musique avec une fanfare de pros dans le style new orleans: 15 musiciens, avec un paquet de souffleurs et la planche à laver (washboard) de service. Cette fanfare a été créée de toutes pièces pour l’événement sous le nom de «Buggaboo». Elle était dirigée par Valentin Faivre, prof au Conservatoire et directeur de la Musique scolaire du Locle. 

Cette fanfare aurait du suivre le corbillard centenaire du village, retrouvé au fond d’une grange. De peur qu’il ne lâche, le cortège est resté statique, avec M’sieur l’pasteur lui-aussi tout droit dans son cercueil en toile de fond.  Vu la sécheresse, les 65 saucissons du joyeux enterrement ont été cuits au four américiain à feu indirect, avec foyer à côté du grill et cheminée, préparé par Laurent Petitpierre, en charge de la sécurité et de la technique. Une allure de train à vapeur.

Malgré cet enterrement de première classe, on murmure cependant que des épouvantails feront de la résistance et passeront l’hiver en forêt. Et que d’autres rejoindront certainement le home pour épouvantails La Grélette, chez Marianne Guignard...

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