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Benoît Aymon fait la rentrée du Club 44 à La Chaux-de-Fonds

Le Club 44 a dévoilé sa programmation jusqu’en janvier. Puis 2019 sera l’année du 75e anniversaire du centre chaux-de-fonnier de conférences. Le club se veut «passionnément curieux» à l’aube de fêter ses trois quarts de siècle.

30 août 2018, 15:25
Benoît Aymon, cocréateur de "Passe-moi les jumelles".

«Le Club 44 n’est pas qu’un repère de neurones, c’est aussi beaucoup d’émotions», s’écrie la déléguée culturelle Marie-Thérèse Bonadonna. A l’aube de fêter ses trois quarts de siècle, en 2019, le centre de conférences chaux-de-fonnier se veut plus que jamais «passionnément curieux», comme l’indique son nouveau slogan. 

Dévoilée ce jeudi, la programmation de septembre à janvier s’inscrit résolument dans l’actualité, avec des thèmes comme la face «monstrueuse» des réseaux sociaux, l’urgence écologique ou l’offensive du populisme.

Font partie des conférenciers: Benoît Aymon (le cocréateur de «Passe-moi les jumelles» fait la rentrée du club jeudi prochain avec «Une brève histoire de l’alpinisme»), Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières France, Pierre Morath, auteur du film à succès «Free to run», ou Philip Jaffé, célèbre docteur en psychologie qui a exercé auprès de détenus américains en quartier de haute sécurité.

Décloisonner les publics et les thèmes

Avec 115 visiteurs de moyenne par soirée lors du premier semestre 2018, le Club 44 ne rougit pas, mais l’institution cherche toujours à élargir son public en approfondissant des sujets qui touchent les gens.

Il s’agit aussi de «décloisonner» les publics et les thèmes: la preuve peut-être avec l’ex-UDC Blaise Courvoisier, médecin chaux-de-fonnier actif au Kosovo, qui viendra parler de sa connaissance éprouvée et documentée de... Saint-Jacques-de-Compostelle, un pèlerinage à dimension de moins en moins religieuse. 

La venue de l’écrivaine japonaise Ryoko Sekiguchi est l’un des coups de cœur de Marie-Thérèse Bonadonna. Intitulée «Nagori, la nostalgie de la saison qui s’en va», la conférence invitera le public à ressentir les saisons autrement, de manière plus poétique que pragmatique. 

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