Des tempêtes, nous en avons tous vécu avec le coronavirus. Mais celle de Shakespeare, qui soufflera sur L’Heure bleue les 11 et 12 septembre, traverse les âges, les crises, les guerres. La metteure en scène Sandra Amodio s’est emparée de cette pièce comme d’une quête de liberté universelle. Le libre arbitre est aussi au cœur d’une autre création de la Neuchâteloise, «Christine, la reine garçon», à l’affiche du théâtre du Passage le 18 novembre.
Entretien avec une artiste qui fait du théâtre un acte de liberté.
Sandra Amodio, vous vous illustrez surtout dans le registre contemporain. Pourquoi ce monument du répertoire, aujourd’hui?
J’avais envie de monter une pièce de Shakespeare pour le grand public. C’est un texte du répertoire avec tous les ingrédients du classique, avec des costumes et une scénographie (réd: signée Anna Popek). Mais ma vision est actuelle, la traduction de Dorothée Zumstein également. Je dirais que c’est...