Le timbre clair et lumineux de Marie Gaitzsch résonne dans les amples espaces du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, ce dimanche matin 19 janvier. La conservatrice-adjointe guide les participants à la découverte du premier étage du musée: «L’accrochage a été totalement repensé à la suite des travaux effectués pendant l’été passé.» L’occasion de présenter des œuvres qui, pour certaines, n’avaient pas vu l’éclairage d’une salle d’exposition depuis plusieurs décennies.
De la création d’une collection
Au fil des salles, le visiteur est convié à se plonger dans l’histoire de la constitution des collections du Musée; une entreprise de longue haleine, débutée en 1864 par la Société des amis des arts. D’abord concentrés sur l’art régional local et l’art suisse, les dons et les acquisitions s’élargissent au cours des décennies à un panel plus large, ouvert sur le monde. «Il s’agit désormais de trouver un équilibre entre le désir de s’ancrer dans une histoire régionale, tout en s’ouvrant à une programmation internationale contemporaine», explique Marie Gaitzsch. «Pour cela, on instaure un dialogue entre l’exposition permanente et les expositions temporaires.»
«Un moment de partage»
Une quinzaine de visiteurs enthousiastes ont profité de ce moment privilégié pour mieux comprendre l’histoire de l’accrochage des œuvres et ses enjeux. «C’est un véritable moment de partage», sourit la conservatrice. Elle souligne la volonté du musée de s’ouvrir à tout un chacun, notamment en proposant l’entrée gratuite chaque dimanche matin.
Marine Brunner