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Attaque contre le camping du Locle repoussée

12 mars 2011, 10:52

Le président de la Ville du Locle, Denis de la Reussille, a répondu, lors du Conseil général de jeudi, à l'interpellation libérale-radicale sur le camping (notre édition du 4 mars).

Dans son développement, le PLR Michel Rosselet s'est moins attaché aux critiques qu'il avait rédigées qu'à déplorer le fait que le gérant n'assurait plus qu'une présence réduite sur le site, «ce qui ne satisfait pas les campeurs, ni surtout les personnes de passage».

Denis de la Reussille s'est félicité de ce que l'interpellateur ait apporté «des nuances» à son propos initial «largement excessif». Ainsi, au lieu de «l'ensemble des campeurs» soi-disant insatisfaits, le président de la Ville fait état de «deux lettres» de mécontents.

Il a rappelé l'histoire de ce camping. A l'époque, le TCS salariait un couple de gérants à 100%. «Des intelligents du TCS adeptes du new public management et qui ont sûrement fait l'école à Saint-Gall ont constaté que ce n'était pas rentable», a-t-il lancé. Et, a-t-il glissé, «le new public management est peut-être plus apprécié sur certains bancs que sur d'autres.»

Avec sa fréquentation et les tarifs très amicaux pratiqués, la gestion du camping du Locle ne peut être qu'un «job d'appoint», a-t-il martelé. Au passage, il a noté que le gérant avait totalement rénové l'intérieur du bâtiment à ses frais et réparé le minigolf. Les problèmes d'électricité sont connus. Mais, clairement, le gérant ne pourrait pas assumer les frais qui résulteraient d'une mise à niveau.

Il a précisé que pour développer le camping, il faudrait un choix politique, qui n'a pas été jusqu'ici celui du Conseil communal ni du législatif.

Au cours de la même séance, le législatif a traité tous les points à l'ordre du jour. Nous reviendrons sur la plupart d'entre eux lors d'une prochaine édition.

Signalons toutefois que l'augmentation du complément communal pour les bénéficiaires des prestations complémentaires a été approuvée à l'unanimité. Cet objet a tout de même suscité un assez long débat, le Parti socialiste ayant proposé de doubler la mise. Au lieu de 10% de hausse, il préconisait 20%. Marcello Droguett a expliqué que cette hausse de 10% n'était pas calculée au hasard, mais tenait compte de multiples facteurs, dont la prévision du choc que subira la commune à l'entrée en vigueur de la loi sur le chômage révisée. L'amendement socialiste a été repoussé par 20 voix contre 11 favorables, dont quelques membres du POP. Le complément communal passe ainsi de 60 à 66 fr. par mois pour une personne seule, de 75 à 83 fr. pour un couple et de 40 à 44 fr. pour un enfant. Cette modification entraîne une augmentation de 30 000 fr. par an à charge de la commune. /lby

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