Joint hier par téléphone durant la pause de midi, Arno est un peu grinche. «J’ai mes ragnagnas!», lance-t-il d’emblée. Déjà venu en 2003, ce sera la seconde fois que le musicien belge se produira sur la scène du Corbak. Le public pourra l’entendre dès 21h45, demain.
Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez chanté au Corbak?
Je suis né avec un effaceur, donc j’oublie tout. Une bonne excuse pour plein de choses!
Cela vous fatigue-t-il d’être sans cesse sollicité, de partir en tournée?
Quand je ne suis pas en tournée, je m’ennuie, je suis dans la rue et dans les bars. C’est très mauvais pour mon foie.
Il paraît que vous avez arrêté de fumer?
Je ne fume plus depuis dix ans.
Et vous avez cessé de boire?
Pour se cultiver, il faut se mouiller!
La musique, c’est une vieille histoire dans votre famille...
Ma grand-mère Marie-Louise...