Y a-t-il eu viol ou non? Devant une cour, la question est lourde de conséquence et elle s’apparente parfois à un casse-tête pour les juges. Le Tribunal des Montagnes et du Val-de-Ruz a dû trancher, la semaine dernière. En l’occurrence, la victime présumée n’a pas eu gain de cause.
Car le prévenu a dit avoir pensé que sa partenaire pleurait de bonheur au moment de l’acte. Et le tribunal n’a pas pu lever ce «doute insurmontable».
A lire aussi : La Chaux-de-Fonds: le viol d’une jeune femme n’est pas retenu par le tribunal
Que pense le Service cantonal d’aide aux victimes (Savi) de ce jugement? Le coresponsable du Savi, Olivier Robert, connaît le dossier par le compte-rendu qu’on en a fait. Mais pour lui, des larmes de bonheur, «cela paraît un peu étonnant…». Le procureur, qui requérait trois ans et demi de prison, fera-t-il recours?
Etat de sidération
Olivier Robert...