C’est dans un silence lourd et les larmes aux yeux que les manifestants regardent les camions arriver les uns après les autres à l’abattoir des Ponts-de-Martel, ce dimanche 11 août dans la soirée. Ils sont plus de 25 à être présents pour cette première «veillée antispéciste» romande, organisée par Neuchâtel Animal Save.
Le but de ces militants est d’accompagner les animaux dans leurs derniers instants mais aussi de sensibiliser la population. «On est là parce qu’on pense que les animaux existent avec nous et non pas pour nous. On veut donc porter témoignage de la mort de ces animaux», explique Roxane Steiner, fondatrice de cette antenne neuchâteloise de The Save Movement. «Le but c’est de montrer aux consommateurs ce qui se passe et de réduire la demande de produits animaliers.»
«Un fossé»
«Pour moi, il y a un fossé entre les préoccupations de ces personnes qui viennent plutôt de milieux...