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A La Chaux-de-Fonds, la fonderie de cloches Blondeau joue son avenir

Fragilisée depuis des années, la fonderie de cloches Blondeau de La Chaux-de-Fonds subit de plein fouet les effets de la crise et l’annulation de nombreux événements. Son patron se bat pour la sauvegarder.

12 oct. 2020, 19:17 / Màj. le 13 oct. 2020 à 05:30
Serge Huguenin, patron de la fonderie de cloches Blondeau, accompagné par son fils Aloïs (à gauche), destiné à reprendre l'entreprise.

A La Chaux-de-Fonds, il n’y a pas que les montres qui s’exportent. La fonderie de cloches Blondeau envoie ses pièces aux quatre coins du monde. C’est dans cette entreprise familiale que sont fondues, depuis près de quarante ans, les fameuses cloches olympiques qui annoncent aux athlètes le dernier tour de piste.

De nombreuses personnalités ont également reçu ces pièces de cuivre particulières: Jacques Chirac, Adolf Ogi, Sepp Blatter, le pilote automobile Ayrton Senna, le compagnon du «Che» Alberto Granado, ou plus récemment l’humoriste Kev Adams.

Mais Serge Huguenin, le patron, craint aujourd’hui sérieusement pour l’avenir de ces lieux presque centenaires. La pandémie de Covid-19 et la crise économique provoquée par les mesures pour tenter de l’endiguer pourraient porter un coup fatal à la dernière fonderie de cloches du canton de Neuchâtel.

Avec le coup d’arrêt des manifestations, la fonderie a perdu 30% de son chiffre d’affaires annuel, soit environ 30...
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