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Moi, je préfère le Mac

28 janv. 2011, 12:30

L'Open d'Australie entre dans sa phase décisive. Devant cette déferlante nocturne (ou matinale) de balles jaunes sur fond bleu, mon esprit fait un bond en arrière.

Jusqu'à un certain John McEnroe. Il ne saura jamais tout ce que j'ai enduré pour lui. En vrac: adolescent, en séjour linguistique en Angleterre, j'ai pourri la vie à ma famille d'accueil pour «courber» la sortie du week-end et regarder la finale de Wimbledon à la TV. J'ai échoué. J'ai dû me contenter de l'enregistrement du triomphe de «Big Mac» sur Chris Lewis. Ou encore, jeune adulte en stage à la Commission européenne, j'ai fait le forcing (avec succès, cette fois) auprès de mon chef de service pour obtenir un après-midi de congé: McEnroe jouait à Bruxelles! Il y a aussi eu la recherche désespérée d'un copain avec un décodeur pour le voir en demi-finale de l'US Open contre un Pete Sampras trop jeune, trop fort. Et que dire de cette finale contre Lendl à Roland-Garros, perdue après avoir mené deux sets à zéro? Ce jour-là, j'ai eu la confirmation que la vie pouvait être injuste...

Sans oublier les interminables discussions avec mon frère autour de nos deux passions communes, le sport et la musique. Lui Elvis, moi les Beatles. Lui Andretti, moi Villeneuve. Lui Bashung, moi Capdevielle. Mais surtout, surtout, lui Jimmy Connors, moi John McEnroe.

Alors, je n'ai aucune peine à reconnaître que Roger Federer, que j'adore, est le «caviar» du tennis. Même battu par Djokovic. Mais, moi je préférerai toujours le «Mac». Parce qu'il a une saveur incomparable, celle de la jeunesse.

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