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Licenciée pour avoir eu un contact avec un détenu, la gardienne de prison neuchâteloise raconte

Licenciée pour avoir entretenu des contacts par Skype avec un détenu, une agente de détention à la prison de la Promenade, à La Chaux-de-Fonds, avait fait recours. Récemment déboutée par le Tribunal fédéral, elle donne sa version des faits.

13 mai 2020, 18:25
Un ou des détenus avaient réussi à se procurer un téléphone portable, avec lequel ils ont contacté la gardienne par Skype (image d'illustration).

Le 21 août 2015, un téléphone portable est saisi dans une cellule de la prison de la Promenade, à La Chaux-de-Fonds. A l’intérieur, les experts de la police neuchâteloise retrouvent les identifiants Skype d’une des gardiennes, Sarah*. Elle est licenciée pour rupture du lien de confiance, mais fait recours. Récemment déboutée par le Tribunal fédéral, qui a confirmé que le licenciement n’était pas abusif, Sarah a souhaité donner sa version des faits.

A lire aussi: Une ancienne gardienne d’une prison neuchâteloise déboutée par le TF

Comment s’est fait ce contact entre un ou des détenus et vous?

J’avais Skype sur mon ordinateur, je l’utilisais pour parler avec ma mère, qui est aujourd’hui décédée, et avec ma marraine en Thaïlande. Un jour, j’ai été contacté par message texte, quelque chose d’anodin, du genre «Salut, comment ça va?». Comme je ne suis pas très ordinateur, j’ai pensé que c’était peut-être quelqu’un qui...

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