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Les politiciennes jouent plus que jamais des coudes dans un monde de mecs

08 mars 2011, 11:56

Deux jours avant la 100e Journée de la femme, le calendrier politique a placé dimanche deux d'entre elles, la Suissesse Ursula Wyss et la Française Marine Le Pen, sous le feu des projecteurs.

A la première, il n'a manqué qu'une poignée de voix pour qu'elle ne l'emporte face à son concurrent de droite pour succéder à Simonetta Sommaruga au Conseil des Etats. La seconde, Marine Le Pen, pasionaria de l'extrême droite française, a créé surprise et l'effroi dans l'Hexagone. Un sondage la place en tête des intentions des Français pour le premier tour de la présidentielle de 2012.

Réalistes, prudentes et surtout pas naïves, les femmes politiques suisses ne sont pas plus grisées par la récente conquête de la majorité au Conseil fédéral, que le cinquantenaire de leur accession au droit de vote ne les berce d'illusions. Les futures candidates aux élections fédérales de fin octobre savent qu'elles devront se battre comme des tigresses pour conserver ou décrocher une place sous la Coupole fédérale.

Quant à Marine Le Pen, elle va pouvoir jouer dans la cour des grands après le résultat de ce sondage qui sème la panique dans le camp Sarkozy. Le landerneau politique hexagonal est d'ailleurs tellement retourné par le score obtenu par la fille du sulfureux Jean-Marie que l'on songe rien moins qu'à refaire le sondage. En politique comme ailleurs, les femmes sont encore et toujours condamnées à jouer des coudes pour se faire une place au soleil.

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