Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les messages d’hommage à Stéphane Devaux

Anonymes, confrères, anciens collègues et personnalités publiques nous ont fait parvenir leurs messages à la suite de la disparition brutale du corédacteur en chef d’«ArcInfo». Nous en publions ici quelques-uns.

30 mars 2020, 05:30
Stéphane Devaux, corédacteur en chef d’«ArcInfo» est décédé brutalement le 20 mars.

Habitant de Cortaillod, je voyais souvent M. Devaux faire une balade avec son chien Yeti. Il s’arrêtait à chaque fois devant mon petit magasin pour échanger quelques mots, nous parlions de la pluie et du beau temps, de tout et de rien, mais également du journal «ArcInfo», auquel il était très attaché.
C’était un plaisir à chaque fois, je suis attristé par sa soudaine disparition. Vous allez me manquer Stéphane, ça va être difficile de ne plus vous voir. Un grand merci pour tous ces moments passés en votre compagnie. J’aurai toujours une pensée pour vous.
Adieu l’ami.
Yves Notter, Cortaillod

J’ai été très triste lorsque j’ai lu cette annonce lundi en recevant mon journal: «‘Arcinfo’ pleure Stéphane Devaux, son corédacteur en chef!» (…) Beau choix de photo de cet homme brillant, avec ce beau sourire franc mais un visage fatigué.
Quel bel hommage vous lui rendez à ce grand Monsieur dans tous les sens du mot! (…) Pour la remise des prix à Cernier, je suis très heureuse d’avoir passé un moment à bavarder avec lui autour de ce brunch. Imaginez, une Lilliputienne à côté de ce géant! Sa voix sonore et chaude m’intimidait, mais avec son sourire et sa simplicité je retrouvais mes mots!
Je vais continuer, comme il m’a écrit:  «Faites rayonner votre enthousiasme et votre dynamisme autour de vous.»
Gisèle Ceppi, Boudry

En tant qu’abonné d’«ArcInfo», avec trois autres personnes, nous nous joignons à votre cruel deuil de Monsieur Stéphane Devaux, que nous aimions beaucoup. Nous sommes dix à vivre dans un joli home avec une animatrice, nous venons de faire des bricolages pour la fête des mamans et pour Pâques. Cela nous change les idées par ces temps de Covid-19.
Georges Marchand, Bevaix

Juste quelques mots: j’ai été très ému par la disparition de Monsieur Stéphane Devaux. Je n’ai pas eu l’honneur de le connaître «de visu», seulement par téléphone quelques fois ces dernières semaines. J’ai eu de très bons contacts et j’espérais faire sa connaissance un jour aux Crêtets.
Jean Tripet, La Chaux-de-Fonds

Permettez-moi de partager votre grande tristesse à la suite du décès de votre collaborateur et ami, Monsieur Stéphane Devaux, grand journaliste à «ArcInfo».
Anne Mérat, Neuchâtel

J’ai lu ce matin (réd: mercredi 25 mars), avec une réelle émotion, l’ensemble de vos messages parus en hommage à Stéphane Devaux. J’avais avec lui une sorte de fraternité d’historien et, sans être un proche, j’ai toujours eu un réel plaisir à le rencontrer et à débattre avec lui. J’ai donc été très bouleversé moi aussi par la brutalité de son départ.
A travers vos regards croisés et les mots que vous avez choisis pour dire votre tristesse se dessine le portrait d’un homme cultivé, passionné et passionnant, mais plus encore le souvenir d’un être de grande qualité humaine et sociale. Un homme bon. C’est celui que j’ai connu et apprécié.
Jean-Pierre Jelmini,  Neuchâtel

Une grande émotion à l’image de ce grand homme, par la taille bien sûr, mais plus encore par sa volonté de rassembler, ce canton (qu’on aime, comme l’image que vous avez choisi dans votre édition d’hier (réd: du lundi 23 mars) en témoigne avec force), mais aussi et surtout les gens. On gardera un souvenir fort et touchant de notre dernière rencontre, avec nos divergences, mais plus encore une volonté forte de construire ensemble, de nous comprendre, qui tenait à cœur M. Devaux… Une volonté qui devait se matérialiser par «un petit café» qu’il m’avait proposé peu de jours après notre rencontre et qui restera malheureusement sans suite, si ce n’est en regardant les étoiles (ou notre beau canton), en pensant à lui.
Théo Bregnard,  La Chaux-de-Fonds

J’apprends avec stupéfaction le décès de Stéphane Devaux. Je l’ai connu lorsque j’étais encore rédacteur en chef du «Quotidien Jurassien» et qu’il était rédacteur en chef du «Journal du Jura». Je suis attristé par sa disparition et je tiens à vous assurer de ma sympathie dans ces moments de séparation et ces temps si difficiles que nous traversons tous, en particulier dans la presse.
Pierre-André Chapatte, ancien rédacteur en chef du «Quotidien jurassien»

J’ai été touché par vos paroles ce lundi (réd: le lundi 23 mars) et ce matin (réd: le mercredi suivant) après le décès de Stéphane. C’est la déchirure d’une séparation trop rapide, oui. Et c’est aussi la reconnaissance de voir tant de collègues de votre rédaction lui rendre un hommage aussi vibrant.
J’ai beaucoup aimé cet homme avec lequel j’ai débattu il y a 10 ans. Nous faisions tous les deux du bénévolat pour l’Eglise réformée dans le domaine des médias. Je tenais ardemment pour un journal romand qui est né: «Réformés». Et lui tenait avec les gens de Berne et Jura plutôt pour «La Vie protestante», le journal local. C’est beau de débattre avec respect, de tisser des liens dans l’altérité: et de s’élever mutuellement. 
Laurent Vuarraz Voisin

Durant les années où j’ai eu le plaisir de le côtoyer, j’ai toujours beaucoup apprécié Stéphane, journaliste par passion, chef par devoir, qui ne transigeait pas quand il s’agissait de défendre ses troupes et notre profession. Car ce conteur intarissable de l’histoire et de la politique neuchâteloises était aussi un homme de conviction et d’éthique. Ces valeurs passaient chez lui avant ses propres intérêts s’il le fallait: il le prouva par le passé, avec un grand courage.
Louis Ruffieux, ancien rédacteur en chef de «La Liberté»

Notre association, celles et ceux qui la composent, sont dans la peine et pleurent la disparition brutale de Stéphane Devaux. Nous nous souviendrons de son humanisme, de son regard, de son attention portée sur autrui, de son talent pour l’écriture, la vérité. Stéphane comptait de nombreux amis parmi nous.
Philippe J. Silacci, Association neuchâteloise de la presse sportive

De cette période si particulière me restera le méchant souvenir du départ de Stéphane. Les heures s’alignent et filent et la nouvelle de son décès me semble encore si irréelle. Les hommages que vous lui avez écrits m’ont ému aux larmes. J’ai partagé quelques aventures journalistiques avec Stéphane. Couvrir avec lui les JO de Lillehamer – les plus beaux de tous les JO d’hiver –, mais aussi plus tard l’actu neuchâteloise, nous a rapprochés. Au-delà de tous les débats et discussions que nous avons pu avoir.
Giovanni Sammali, La Chaux-de-Fonds

Sans doute qu’un courriel n’est pas la voie la plus adéquate pour ces mots-là, mais dans le contexte bousculé du moment, cela permet au moins de vous exprimer quelques pensées de soutien.
Le départ subit de Monsieur Devaux est un choc, dans une période par ailleurs émotionnellement difficile. Toute ma sympathie et mes meilleures pensées à toutes les collaboratrices et collaborateurs d’«Arcinfo».
Florence Nater, présidente du Parti socialiste neuchâtelois

Nous garderons de Stéphane Devaux le souvenir d’un journaliste intègre, très professionnel, toujours soucieux de la qualité de son travail et de celle de la rédaction en général. C’était également un homme ouvert, accessible, disposé au dialogue et d’un contact agréable. Dans ses fonctions, il était également un acteur important de la vie publique de notre canton: il nous manquera.
Mauro Moruzzi, pour les vert’libéraux neuchâtelois

Les messages des autorités
Le Conseil d’Etat et la Ville de La Chaux-de-Fonds ont fait part de leur émotion à la suite du décès de notre cher collègue et ami.

«Nous avons toujours entretenu de bons rapports de collaboration avec M. Devaux au travers des différentes rencontres entre votre rédaction et les membres du Conseil d’Etat. Le Gouvernement neuchâtelois conservera le souvenir d’un homme engagé, chaleureux et attaché à défendre les valeurs neuchâteloises», écrit l’exécutif cantonal.

«Personnalité appréciée et authentique, passionnée et talentueuse, nous retiendrons parmi d’autres qualités, son engagement constant à rassembler la population de ce canton – qu’il aimait! – au travers de votre quotidien. Quel que soit le contexte, nos relations ont toujours été empreintes d’un respect mutuel, d’une volonté de construire ensemble. Sa loyauté envers chacun ainsi qu’à notre région témoignaient d’un dévouement reconnu», relève l’exécutif chaux-de-fonnier.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias