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Les effets de la Coupe

26 avr. 2011, 09:32

Neuchâtel Xamax s'est donc qualifié pour sa cinquième finale de la Coupe de Suisse. Hier, à Zurich, les «rouge et noir» ont su faire preuve de courage, d'abnégation, de c½ur. De précision aux tirs au but. Il fallait bien ça pour désarçonner des Zurichois plutôt sûrs de leur fait. La roue a tourné du côté neuchâtelois, mais il a fallu provoquer la réussite.

Dans le stade du Letzigrund, Geoffrey Tréand et ses coéquipiers ont réalisé un authentique exploit. Ils ont su se focaliser sur la Coupe de Suisse en cinq jours, après avoir obtenu un point de haute lutte contre Bâle, après aussi les soubresauts que le club a connus ces dernières semaines. Car la compétition a des effets multiples

L'effort psychologique est méritoire. Car si la Coupe et le championnat sont indissociables sur certains points, on ne peut pas trop les mélanger non plus. Psychologiquement, la Coupe peut contribuer au sauvetage, mais elle aurait aussi pu bloquer les Neuchâtelois. Il n'en fut rien hier après-midi. Ils ont su se transcender, se dépasser. Si le spectacle ne fut pas exceptionnel, les émotions furent belles.

Ne boudons pas notre plaisir. Une finale de Coupe de Suisse, c'est déjà un événement dans une carrière. Didier Ollé-Nicolle l'a utilisé pour motiver ses joueurs et le rappelait facilement aux journalistes à la conférence de presse.

Après Sion en 1974, Aarau en 1985, Grasshopper en 1990 et Bâle en 2003, Neuchâtel Xamax voudra éviter un cinquième échec en finale de Coupe de Suisse. Une victoire réparerait un gros oubli. Elle récompenserait le boulot de tous et mettrait du baume au c½ur. Elle comblerait Sylvio Bernasconi et Gilbert Facchinetti. Elle qualifierait le club de la Maladière pour la Coupe d'Europe. En attendant, cette qualification pour la finale doit «booster» les joueurs avant une fin de saison périlleuse. A commencer jeudi prochain, déjà, à… Zurich. Le soir où Neuchâtel Xamax connaîtra son adversaire en finale, le 29 mai, au parc Saint-Jacques. Qui, de Bienne ou de Sion, sera en face? Plus que deux jours d'attente. Le suspense, le dernier effet de la Coupe.

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