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Le shopping nuit gravement à votre santé (et à celle de votre entourage)

27 août 2009, 09:52

L'agent boutico-allergène pathogène, appelé communément «allergie au shopping», vous connaissez? Deux fois par an, à l'heure où l'état de ma penderie devient désespérant, la peur s'installe: il faudra y retourner. Pénétrer dans ces magasins où une musique stridente aboie à la figure des consommatrices, visiblement peu gênées par cette agression des tympans. A chaque fois, même scénario: je farfouille péniblement dans les rayons, tout en poussant des soupirs. Puis je m'exaspère en constatant que la vendeuse, à qui j'envoie de pressants SOS, ne bouge pas. Excédée, je repère un truc vaguement potable et m'engouffre dans une cabine. Je souffre du chaud. La gymnastique de déshabillage-rhabillage me décoiffe. J'enfile le pullover malgré tout. Puis je maudis l'éclairage surpuissant du néon qui fait ressortir toutes les imperfections de la peau et me vieillit de quinze ans. Je quitte le magasin avec le pull, le moral dans les chaussettes et le sentiment que douze séances de psychothérapie seront nécessaires pour me requinquer.

Mais comment une session de 23 minutes de shopping peut-elle me faire cet effet-là? Comment expliquer que mes copines, elles, adorent courir les magasins? Et pourquoi n'ai-je pas hérité de ce gène fringophile qui m'aiderait à renouveler ma garde-robe? Autre mystère: pourquoi faut-il toujours qu'au bout du compte, j'achète des habits qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux qui traînent déjà dans mes armoires? Une certitude: le lèche-vitrines n'est en fait rien d'autre qu'un suce-bonne-humeur.

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