Une mer cristalline à perte de vue, un hôtel dont le nombre d'étoiles laisse présager des nuits au sommeil réparateur, une piscine des plus alléchantes. Tout avait l'air tellement parfait sur le catalogue et les photos aguicheuses photoshopisées du site internet...
L'endroit rêvé pour passer deux semaines de vacances mirifiques avec son amoureux et sa petite famille. Seul le prix un tantinet excessif pointait comme unique ombre à ce tableau paradisiaque. «Qu'importe?», pensait la jeune maman tellement heureuse de cette escapade estivale dont le choix de la destination avait été aussi soudain et spontané que la décision de partir.
Deux semaines plus tard. Les vacances appartiennent au monde des souvenirs ô combien vivaces. Et pour cause, le séjour italien tenait plus de l'enfer que du paradis à en croire la vacancière remontée. Chaleur écrasante, colonie de fourmis dans l'appartement, piscine verdâtre remplie d'algues, régime forcé de pâtes et pizzas, faute de variété sur les cartes des restaurants. «On compte bien se faire rembourser! On s'est fait arnaquer!», tempête la mère furibarde à qui veut l'entendre - et même aux autres... La vacancière outrée jure qu'on ne l'y reprendra plus et pousse sa complainte à ses amies (moi donc!) qui, elles, n'ont pas eu de congé estival.
Les vacances rendraient-elles les gens grincheux et le travail heureux? Une seule certitude, moi qui ai travaillé tout l'été, mon moral est au beau fixe à en faire pâlir d'envie le soleil italien!