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Le plus beau succès est à venir

15 oct. 2009, 09:25

2004, 2006, 2008 et maintenant 2010. L'équipe de Suisse de football participera à un quatrième grand tournoi de rang. Pour un petit pays, l'exploit n'est pas des moindres.

La performance est d'autant plus belle que certaines nations au réservoir bien plus profond - Turquie, Pologne, Roumanie... - devront se contenter du rôle de spectateur. Et d'autres, encore plus glorieuses - France, Portugal - devront franchir le périlleux obstacle des barrages pour se rendre en Afrique du Sud.

La professionnalisation de la formation à tous les niveaux, initiée sous l'ère Hodgson, continue donc à porter ses fruits. A défaut de créer des superstars, le système helvétique facilite l'éclosion d'une multitude de bons footballeurs. On l'a encore vu hier face à Israël: l'absence imprévue au coup d'envoi de trois titulaires (Frei, Benaglio, Huggel) n'a pas désarçonné outre mesure les Suisses. Pas davantage que le couac strident du début de campagne face au Luxembourg. Signe que, même au niveau mental, cette équipe croît. Et y croit.

Gare cependant à l'excès d'euphorie. Le groupe de qualification n'était vraiment pas très relevé. C'est surtout en Afrique du Sud que l'on saura si la Suisse a franchi un cap décisif dans sa progression. Tant aux Etats-Unis en 1994 qu'il y a trois ans en Allemagne, les Helvètes avaient donné l'impression de se satisfaire du passage du premier tour. Sauront-ils se montrer plus déterminés, plus volontaires dans huit mois? Voilà la tâche à laquelle s'attellera le sélectionneur Ottmar Hitzfeld. L'Allemand, on le sait, aime les défis. Il les remporte souvent.

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