On connaît le photographe animalier Alain Prêtre pour ses prises de position en faveur de la biodiversité et contre la pratique de la chasse. «Cette fois, c’est moi que les chasseurs mettent en joue», raconte-t-il. Il y a deux semaines, la police est venue frapper à la porte de son domicile chaux-de-fonnier pour saisir son ordinateur, sur mandat du procureur Nicolas Feuz.
Ce, à la suite du dépôt de plainte de la Fédération des chasseurs neuchâtelois pour des propos qu’Alain Prêtre a écrits sur Facebook ou leur a envoyé directement par mail, en septembre, alors que le débat sur la révision de la loi sur la chasse battait son plein.
«Je suis militant, je n’agis pas masqué. Tout était public, il n’y avait aucune raison de me saisir mon ordinateur», estime Alain Prêtre,...