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Le collectif de Crémines, aussi libre et expérimental que le free jazz

La crise du Covid-19 et l’urgence climatique font apparaître des aspirations nouvelles. Nous sommes allés à la rencontre de ceux qui vivent déjà «autrement» dans la région. Troisième étape aux Suites du Pantographe, à Crémines, dans le Jura bernois.

30 juil. 2020, 17:00
Au premier plan, le pianiste de jazz Malcolm Braff vit en famille dans l'ancienne scierie de Crémines, à l'instar d'une petite dizaine de personnes. 

Cremines, le 8 juillet 2020.
Photo: Lucas Vuitel

Après-midi ordinaire dans l’ancienne scierie de Crémines. Un sextet de jazz répète dans le salon, au pied d’un mur de jeux de société. Dehors, un jongleur s’entraîne, un duo de batteurs discute près de la rivière et Ismaël joue à Cowboy Express. «Les jeux sont à tout le monde, tu peux en prendre un», m’invite l’enfant du haut de ses 4 ans et demi.

«Ici, ce n’est pas un squat. On paye un loyer et on est en train de créer une fondation en vue d’acquérir le bâtiment», précise sa mère, Claire Huguenin, membre du collectif Les Suites du Pantographe, établi depuis deux ans dans ce petit village du Jura bernois.

Autonomie et démonétarisation

«On», ce sont «les petits enfants du Pantographe de Moutier», comme ils se qualifient, forts de valeurs communes. «Notre association a également pour but de créer un espace collectif dévolu aux activités artistiques au sens large,...

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