«Instant Pleasure» est prêt à offrir ses délices aux amateurs et curieux d’art moderne. Copieusement arrosée, samedi soir, au moment de son inauguration, la sculpture du clitoris géant réalisée par Mathias Pfund a pris place sur le giratoire de la gare de Neuchâtel. Elle doit y rester trois semaines, soit le format habituel des expositions du collectif Smallville.
La reproduction d’un organe sexuel – jouissif pour les uns, repoussant pour les autres – n’est pas l’apanage de Neuchâtel. Depuis des années, des artistes affichent en format XXL vulves, verges et autres anus sur des murs d’immeubles de capitales européennes. Systématiquement, la démarche crée le débat.
"Ne regarde pas", dit une grand-maman à sa petite-fille
Neuchâtel n’y échappe pas, comme en témoignent les prises de positions tranchées sur les réseaux sociaux. In situ, aussi: «Lors de l’installation de la sculpture, une grand-maman qui passait par là a dit à...