Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le choix du chien chinois

26 févr. 2011, 12:20

Un foyer, un chien, pas un poil de plus. Face à l'inflation de canidés - signe évident d'une amélioration du niveau socio-économique, paraît-il - Shanghai impose la politique du chien unique. Une décision aux relents communistes, comme la Chine d'il y a trente ans et sa politique de l'enfant unique. A cette différence près que le Chinois cuisine le chien, pas le nourrisson. Du moins, c'est ce qu'on dit. C'est là que surgit la question philosophique: si le chihuahua vit seul, comment se reproduit-il?

A Shanghai, on a la réponse puisque les chiots d'une portée seront cédés à une agence gouvernementale qui les redistribuera. C'est que là-bas, le meilleur ami de l'homme se porte bien: avec 800 000 chiens pour 20 millions d'habitants, on ne pouvait que réglementer. Ou ouvrir des hôtels cinq étoiles pour ces chères bêtes. Pourquoi pas, puisque les Occidentaux l'ont déjà fait? Car avec ces dispositions draconiennes, les autorités de Shanghai risquent bien de tuer la poule auxœufs d'or. Il y aurait pourtant là un bel os à ronger.

Un peu comme chez Harrod's, où outre le mausolée en l'honneur de Dodi et Diana (pas des chiens, ces deux-là) j'ai découvert avec bonheur l'étage réservé aux quatre pattes. Du luxe, du parfum, de la musique d'ambiance, des toiletteuses à quatre épingles et un fitness à disposition de nos chers potes à poil, comme dirait Lolita. Et cette cruelle constatation: même un yorkshire racé sent le chien mouillé.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias