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«La vie selon Zlatan», l’air du temps d’Emanuele Saraceno

Découvrez l'«Air du temps» d’Emanuele Saraceno, qui revient sur l’incroyable santé de l’impayable Zlatan.

28 nov. 2020, 05:30
AirDutemps-EmanueleSaraceno

«Le coronavirus a décidé de s’attaquer à moi. Tant pis pour lui.» Diego est parti, Zlatan est toujours là. Heureusement. Car le «roi des fanfarons» tient souvent parole et n’est pas loin d’être le roi du foot, Ou plutôt, comme il l’a dit après avoir marqué les deux buts de la victoire de son Milan AC lors du derby face à l’Inter pour son premier match «post-Covid»: «Il n’y a pas de roi à Milan, il y a un dieu.»

Rien d’étonnant de la part d’un type qui, une grosse vingtaine d’années plus tôt, après avoir signé son premier contrat pro à Malmö, s’était présenté dans le vestiaire en lâchant: «Je suis Zlatan Ibrahimovic et je vais devenir le meilleur joueur du monde.»

Ce qui l’est davantage, c’est que l’avant-centre est encore, à 39 ans, si ce n’est le meilleur, un des meilleurs joueurs du monde. Au-delà des facéties verbales, le grand attaquant est un professionnel irréprochable.

Après une carrière qui l’a porté à gagner en Suède, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et en France, lorsqu’il s’est déchiré les ligaments croisés à Manchester, en avril 2017 (à 35 ans), pas grand monde ne pensait qu’il reviendrait au top. Et ses années à Los Angeles, quoique couronnées de succès, ont suscité quelques sourires sarcastiques.

De retour à Milan, en janvier, on le voyait plus en «grand frère» qu’en joueur de foot. Or, Zlatan est non seulement titulaire indiscutable mais aussi le meilleur buteur de la saison en cours en Serie A. Et Milan a retrouvé les sommets.

Pour paraphraser une chanson des Pinguini Tattici Nucleari (!), en vogue dans la Péninsule, je transformerais le refrain – «Dans un monde de John et de Paul, je suis Ringo Starr» – en: «Dans un monde de Lionel et Cristiano, je suis Zlatan Ibrahimovic». Enfin, dans mes rêves…

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