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La révolution est en marche, elle accouche dans la douleur d'un monde nouveau

28 févr. 2011, 09:21

Ce n'est pas un hasard si le film «Des hommes et des dieux», qui raconte l'histoire des moines de Tibéhirine assassinés en Algérie en 1996, a été sacré meilleur film, vendredi, à la 36e cérémonie des Césars. En France, le film a déjà été vu par trois millions de spectateurs et a touché au-delà de la religion. «Ce n'est pas un film sur la religion», expliquait dans une récente interview l'acteur Lambert Wilson, qui, dans le long métrage, incarne l'un des religieux assassinés en Algérie en 1996. «En revanche, c'est un film sur la spiritualité. Parce que les moines des Tibéhirine sont habités par l'amour de l'humain, et bien sûr de Dieu. Ils refusent d'avoir peur de l'autre, d'une autre religion, d'une autre culture, et à ce titre-là c'est un film important. A une époque où l'on nous demande de chasser l'autre, ces moines nous disent: n'ayons pas peur. C'est un message très important. Elle est là, pour moi, la révolution. Dans la révolution du c½ur. Ce n'est pas au monde de changer. Mais à chacun de nous d'avoir le désir ardent d'instaurer l'altruisme en premier dans nos vies. Dès lors plus envie de laisser libre cours à notre ego, nos colères narcissiques et blessantes! Mais envie d'apprendre à mieux écouter l'autre. A l'aimer dans sa différence. Ce qui ne fera que rayonner notre être de plus de lumière. Lumière urgente. Car «il en manque!» comme me disait dernièrement un représentant de la police, consterné, après avoir été confronté à un tristissime fait divers.

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