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La pierre était roulée…

Le théologien Pierre Bühler nous livre un texte à l’occasion des fêtes pascales.

31 mars 2021, 17:15
"En une période où la pandémie nous a fermé bien des portes, cette porte ouverte est porteuse d’espérance", écrit Pierre Bühler.

Pour la foi chrétienne, la fête de Pâques marque un grand retournement: si, dans nos catégories habituelles, la vie conduit irrémédiablement à la mort, le message reçu ce matin-là fut que celui qui était mort sur la croix avait été relevé d’entre les morts. Autrement dit: la mort n’a plus le dernier mot dans la vie des humains. De la mort sur la croix jaillit une vie nouvelle qui nous permet de vivre autrement notre condition d’êtres mortels.

Ce grand retournement, la tradition chrétienne l’a célébré pendant plusieurs siècles par un rite qui s’est malheureusement perdu: un grand rire de Pâques, une farce faite à la mort, un grand 1er avril de la foi.

«Sortez de vos logiques de mort, ouvrez-vous au renouveau de la vie!» Ce message ne demeure-t-il pas pertinent aujourd’hui? Pourquoi la Suisse continue-t-elle de considérer comme un commerce essentiel la vente de ses armements de par...

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