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La malédiction des feux

15 août 2009, 08:44

Quatorze juillet, 1er Août, Fêtes de Genève: crise ou pas, les feux d'artifice ont toujours la cote. Et ce n'est pas parce que septembre approche qu'il est trop tard pour en parler. D'autant que ça fait deux ans que je n'ai pas eu l'occasion de m'extasier devant un bouquet final. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé.

L'an dernier, l'expédition en bateau de La Neuveville en direction de Bienne pour y admirer les fameux feux s'était soldée par une panne de moteur au large de l'île de Saint-Pierre. A défaut de spectacle, on a sympathisé avec les gars du sauvetage qui, du coup, ont aussi dû tirer un trait sur les festivités.

Cette année, prudence oblige, on a opté pour la terrasse de la chambre à coucher. Moins grandiose certes - les feux du Landeron ne valent pas ceux de Genève -, mais plus confortable. Sauf qu'après 20 minutes d'attente, on s'est dit que, peut-être, l'horaire n'était pas celui que l'on pensait: «Je t'assure, sur l'affiche, il était bien écrit 22h15!» Pas bien grave. Le temps passe vite à refaire le monde le nez dans les étoiles, une bière à la main, les amuse-gueules dans l'autre.

Premier boum. «Tiens, c'est bizarre, on ne voit rien. Ah si, là, derrière l'arbre, je vois des lumières.» A l'évidence, la zone de tir avait quelque peu changé. Ou est-ce le prunier qui a méchamment poussé depuis la dernière fois?

L'an prochain, j'investis dans mes propres fusées... Eh puis non. Je me contenterai de celles du voisin.

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