Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La dépendance au téléphone mobile est-elle un progrès ou une drogue dure?

12 oct. 2009, 09:39

Heureux. On le serait à moins. Patrimoine mondial de l'humanité, cela pose sa ville, non? Depuis, je gamberge sur d'autres inscriptions dans le genre patrimoine immatériel.

Incidemment, il m'est venu l'idée d'un classement des sites non encore couverts par les antennes de téléphonie mobile. Ces endroits deviennent tellement rares que je me demande pourquoi Franz Weber n'a pas encore lancé une des initiatives dont il a le secret.

On pourrait par exemple promouvoir les Vieux-Prés Patrimoine mondial de l'humanité qui ne veut pas être dérangée. Ma proposition a, il est vrai, peu de chances de passer la rampe. Il est loin le temps où, lorsqu'un prolo installait le téléphone dans son corridor, il invitait les voisins pour célébrer l'événement. Loin, ce temps où l'on parlait d'un riche en disant d'une voix empreinte d'un accent un peu jaloux: «Vous vous rendez compte, ils ont même le téléphone!»

A l'époque, il n'y avait qu'un seul opérateur national et monopolistique. Les combinés, indestructibles, immuablement muraux et noirs, appartenaient aux PTT. Aujourd'hui, de plus en plus de gens n'ont même plus de raccordement fixe. On montre du doigt les rares ploucs qui n'ont pas de portable, alors qu'au début de son développement, le portable était un téléphone d'appoint, un gadget de frimeur ou d'homme d'affaires stressé. Chacun sera de plus en plus dépendant de son concentré de technologie miniature et de l'infrastructure qui va avec, satellites et antennes.

Or, sans téléphone fixe, l'individu n'a plus de solution de rechange en cas de panne.

C'est le progrès!

Votre publicité ici avec IMPACT_medias