Un pas de plus vers une place du Marché piétonne. La Ville de La Chaux-de-Fonds et le TCS annoncent ce vendredi avoir trouvé un accord sur le sujet. L’association représentant les automobilistes avait lancé un référendum contre le projet des autorités, avec le soutien du PDC, devenue Le Centre, et de l’UDC, qui, tous deux, crient à la trahison.
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«Après des échanges fructueux et constructifs, le Conseil communal de la Ville de La Chaux-de-Fonds et le TCS sont arrivés à un accord portant non seulement sur l’avenir de la place du Marché, mais aussi sur une redéfinition nouvelle du partenariat qui doit les unir pour le bien des espaces publics partagés entre les différents usagers.»
Parking aux Forains
Dès lors, le TCS a accepté de ne pas déposer son référendum après avoir obtenu des garanties. Celles-ci portent «sur la construction préalable du parking des Forains (380 places); sur l’installation de places de recharge pour véhicules électriques; sur l’aménagement qualitatif, à terme, de la liaison piétonnière par les rues de la Ronde et du Collège entre le parking des Forains et la place du Marché; et enfin sur l’augmentation de la cadence à 15 minutes de la ligne 312 reliant le parking des Forains au centre-ville.»
La Ville et l’association ont convenu de tenir des rencontres régulières pour échanger sur l’évolution urbanistique de la Métropole horlogère.
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«Une double trahison»
Cet accord fait hurler le Centre et l’UDC qui s’étaient allié au TCS pour lancer le référendum. Les deux partis s’estiment victimes d’une «double trahison». Non seulement, ils n’ont pas été mis au courant des discussions quant à cet accord mais «surtout, ce sont les électeurs chaux-de-fonniers qui ont signé le référendum qui sont trahis, voyant ainsi la confiance qu’ils avaient mise dans les référendaires se réduire à néant».
Les deux partis indiquent avoir fait signer indistinctement leur formulaire ou celui du TCS. «Or, le TCS refuse désormais de remettre aux deux partis soussignés les signatures récoltées, les mettant ainsi dans une situation inextricable.» A deux semaines du dépôt, il est «désormais tout bonnement impossible de réunir le nombre de signatures requises pour le référendum».
Déçus de ne pas avoir été conviés aux discussions par la Ville, les représentants des deux partis jugent également que les «compensations» promises n’en sont pas, celles-ci «étant d’ores et déjà acquises». Ils concluent dans le maintien de leur référendum, même si celui-ci s’annonce donc difficile à finaliser.
Article mis à jour à 18h12 avec les réactions du Centre et de l’UDC