1250. Ce chiffre trotte dans ma tête, sans me rappeler à quoi il correspond.
Ma mémoire trouée me fait craindre le pire quant à une prochaine insurrection neuronale définitive. Un tour sur Wikipedia plus tard, je ne suis pas plus avancée. Par contre, j'apprends que le mathématicien italien Fibonacci est mort cette année-là. Deux clics de souris me rappellent que le fameux gaillard a donné son nom à une suite, après s'être longuement penché sur la reproduction des lapins.
«On isole un couple de lapins. Combien de couples obtient-on en un an si chaque paire engendre tous les mois un nouveau couple à compter du 3e mois de son existence?», s'interroge le scientifique. Et, condition sine qua non pour le bon déroulement de l'expérience, les léporidés en question ne meurent jamais. «Une population idéale», lit-on plus loin. Idéale pour 1250. Parce que 751 ans plus tard, un lièvre qui ne meurt pas, c'est dépassé.
Pour surfer sur la vague - du tsunami, il faut créer des lapins dépourvus d'oreilles. Un exploit que viennent de réaliser quelques scientifiques et politiciens japonais, aidés par une mini catastrophe nucléaire. 1250. Je n'ai pas retrouvé à quoi ça correspond. Mais, je sais que les lapins, je préfère les imaginer éternels et avec des oreilles.
