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L'art de se faire du mal

03 sept. 2011, 06:55

Non M. Chagaev, le football n'est pas (toujours...) un cirque et les joueurs ne sont pas des ours. S'il faut plus de temps aux jeunes à crampons pour apprendre à jouer ensemble qu'aux plantigrades à chevaucher une moto - encore que ça reste à prouver - c'est parce que le football est un jeu collectif, pratiqué par des êtres humains. Les automatismes se travaillent, la confiance s'acquiert petit à petit. Joaquin Caparros et son staff étaient en train d'effectuer un travail remarquable, unanimement salué par les joueurs. Malgré tous les problèmes extra-sportifs, une certaine stabilité sur le plan technique aurait pu amener des résultats surprenants. Trop facile.

Le propriétaire a préféré une nouvelle fois tout bouleverser. Passe encore que le CV d'entraîneur de Caparros est autrement plus immaculé que celui de son successeur Victor Muñoz. Mais surtout ce dernier, avec toute l'équipe, devra recommencer le travail de zéro ou presque. Apprendre à se connaître mutuellement, mettre en place et assimiler un nouveau système de jeu prendra du temps. Or, on peut déjà prendre le pari que dimanche prochain Bulat Chagaev ne sera pas satisfait par le jeu présenté contre GC. Et le nouvel entraîneur se retrouvera lui aussi sous pression.

En fait, Bulat Chagaev doit avoir de sérieux problèmes de confiance et de patience, mêlés d'un sentiment de persécution. Passe encore qu'il se sépare de tous les employés de l'ère Bernasconi (encore qu'il aurait fallu y mettre quelque forme). Non, le Tchétchène, licencie à tour de bras les collaborateurs qu'il a lui-même choisis! A ce rythme-là, Xamax ne prend pas la direction de la Ligue des champions. Il va droit dans le mur.

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