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Devenez un oiseau dans le ciel du Jura!

Le troisième livre des photographies réalisées par le Delémontain Roger Meier vient de sortir. L’ouvrage célèbre les dix ans de la rubrique hebdomadaire «À tire-d’aile, le Jura vu du ciel» qui embarque chaque samedi les lecteurs du «Quotidien jurassien».

07 déc. 2018, 10:33
La Sorne imprime sa marque à Courtételle, janvier 2017.

Avez-vous envie, depuis le firmament, de contempler le canton du Jura? Alors baladez-vous dans l’ouvrage «A tire-d’aile, le Jura vu du ciel, vol. III», dont les panoramas ont été réalisés au cœur de l’azur par le photographe delémontain Roger Meier.

«J’effectue régulièrement des heures de vol, assis derrière le pilote d’un aéroplane biplace jaune. Ce qui me permet de découvrir mon coin de pays d’un œil aérien.» Et selon ce qui le saisit, il s’empare de son appareil, en adapte la vitesse d’obturation à celle du joli zinc à bord duquel il sillonne l’espace, et la magie opère.

Paysages traités comme des portraits

Le résultat? Réussi! Ce ne sont pas les lecteurs du «Quotidien jurassien», qui s’en délectent depuis dix ans grâce à la rubrique «A tire-d’aile» du samedi, qui diront le contraire. Et ils ne cesseront sans doute pas de sitôt d’en redemander. Car les paysages, immortalisés souvent en format portrait et ainsi transformés en êtres vivants, atteignent parfois le niveau de toiles abstraites sur papier glacé, tellement teintes, formes et cadrages sont léchés, aboutis, parlants.

Détail de l’étang de Gruère en septembre 2016 (photo de gauche) et en juillet 2014, (photo de droite)». Tirée du livre de Roger Meier

Et d’une page à l’autre, le livre qui vient d’être publié regorge de photos interagissant au fil de captivants face-à-face dignes de diptyques ou de triptyques. Certains coins de villes recouverts de brouillard et enneigés, comme plongés en plein hiver nucléaire, font frémir. «Le Doubs, La Sorne et autres rivières coulent à l’identique de veines à l’intérieur d’un corps, la Terre. Parfois, elles hurlent d’être exsangues…», commente Roger Meier. 

Rivières, routes, champs, veines, ligaments et organes…

Les lignes ferroviaires, les routes s’étendent, pareilles à des ligaments. «Les voitures, toutes petites vues d’en haut, apportent une amusante touche de couleurs.» L’architecture est aussi rurale qu’urbaine. Champs, surfaces boisées et axes de circulation obéissent à un ordre pensé par l’homme.

«Non, je ne recadre jamais mon travail, je le compose en décidant directement, pendant le vol, du tableau à créer. Et en aucun cas je ne retouche mes clichés par la suite.»

L’opus «A tire-d’aile, le Jura vu du ciel, vol. III» a été édité par le «Quotidien jurassien» et tiré à 1500 exemplaires. Les deux premiers volumes datent de 2010 et 2012. 

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