Depuis octobre 2015, huit personnes ont été licenciées à la Quincaillerie du Vallon, dont quatre en seulement cinq semaines.
Afin de dénoncer ce qu’il considère comme une situation anormale, le syndicat Unia a organisé, hier à 16 heures, une manifestation qui a réuni 15 personnes devant le magasin racheté il y a deux ans par le Chaux-de-Fonnier Philippe Saner.
L’une des personnes licenciées, Aline Marchand, de Sonvilier déclare qu’au début de son engagement, l’ambiance était formidable, mais que cela s’est dégradé «sans doute parce que le patron se trouvait en difficultés financières. Alors il nous a reproché de ne pas en faire assez, de négliger notre travail et d’être responsables de mauvais résultats des ventes. A mon avis, il a voulu faire grandir son commerce beaucoup trop vite», suppose-t-elle.
Retards
La vendeuse licenciée assure que l’employeur ne la payait que très modestement à raison de 17,50 francs de l’heure,...