«Un texte d’Hughes Richard monte, comme le ferait une pâte à pain. C’est un long processus de décantation et de maturation.» On ne saurait mieux dire à propos de «Miquette et le Quiperlibresson», ouvrage présenté hier à la bibliothèque de La Chaux-de-Fonds, dernier-né de l’œuvre du poète de Lamboing. Il a en effet mûri pendant 40 ans!
Directrice de Mémoires d’Ici, à Saint-Imier, qui avait consacré il y a trois ans une grande exposition autour d’Hughes Richard, à l’occasion de ses 80 ans, Sylviane Messerli en signe la postface. C’est à elle qu’on doit cette analyse. C’est elle, aussi, qui affirme catégoriquement: «On cantonne souvent Hughes Richard à la catégorie des poètes du terroir. Or, il ne se limite pas à cela. Il est un poète. Son monde se nourrit de poésie.»
Prix de l’œuvre romanesque
Elle rappelle que s’il est bien né sur le Plateau de Diesse, dans un...