Des sentiments pour le moins partagés. Les touristes affluent-ils dans les Franches-Montagnes en cette période estivale? Des versions, toutes crédibles, s’opposent. D’un côté, il y a les hôtels et les restaurants qui peinent quelque peu à trouver leur bonheur. Certains sont carrément à l’arrêt. La fermeture hebdomadaire est en tout cas respectée.
De l’autre, on trouve les établissements classés dans la catégorie parahôtellerie, qui englobe les chambres d’hôtes, l’hébergement collectif et les campings. Ici, on affiche un sourire Pepsodent.
Besoin de souffler
«Pour atteindre le seuil de rentabilité, le taux d’occupation doit se situer à 65%. On y parvient tout juste en ce mois de juillet», souffle André Willemin, le directeur du Centre de loisirs des Franches-Montagnes à Saignelégier, qui abrite l’hôtel Cristal. «La moitié de notre clientèle est une clientèle d’affaires. Heureusement, nous disposons de synergies avec la piscine et le wellness.»
Selon le patron,...