En fin de semaine passée, un cas de fièvre charbonneuse a été confirmé sur un bovin mort subitement dans un pâturage ajoulot, indique le canton du Jura. Cette épizootie d’origine bactérienne est provoquée par le Bacillus anthracis transmissible à l’homme mais qui ne se transmet pas de personne à personne.
Même si l’être humain est peu sensible, il peut contracter la maladie après être entré en contact avec du matériel animal contaminé par des spores. C’est pourquoi le SSA et le Scav ont décidé par précaution de mettre sur pied un dispositif de surveillance.
L'exploitation sous équestre
Les personnes qui ont été en contact avec l’animal mort ont été invitées à prendre contact avec leur médecin traitant. Pour éradiquer cette épizootie chez les animaux, l’exploitation a été mise sous séquestre simple de second degré et le pâturage a été isolé.
Le dernier cas dans le Jura remonte à 1993
L'agent responsable de la maladie forme des spores au contact de l'air et peut survivre très longtemps. L'absorption de spores se fait presque exclusivement par le fourrage ou l'eau potable contaminés Sur les sites où des animaux atteints ont été enfouis, les spores peuvent faire leur réapparition même bien des années plus tard.
La fièvre charbonneuse est présente dans le monde entier, mais sa fréquence peut varier fortement. Le dernier cas suisse remonte à 1997 dans le canton de Schwytz et le dernier cas dans le canton du Jura en 1993.