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Swissmetal: nouvelle direction générale aux manettes

Le directeur général de Swissmetal Industries SA, entreprise de Reconvilier, Claudio Penna a été remercié lundi. Il est remplacé par un trio de direction.

22 oct. 2019, 15:22
Depuis lundi, Claudio Penna n’est plus le directeur général de Swissmetal Industries.

Moins de trois mois après le rachat de l’ex-Baoshida Swissmetal, André Rezzonico, président du conseil d’administration de Swissmetal Industries SA, située à Reconvilier, fait le ménage. Lundi, il a licencié le directeur général Claudio Penna, aux commandes de l’entreprise durant la période de sursis concordataire de Baoshida et jusqu’à lundi.

«J’ai en effet décidé de me séparer de lui en le libérant immédiatement parce qu’il avait une vision différente de la mienne en matière de fonctionnement de l’entreprise et de gestion des affaires. Impossible, dans ces conditions, de continuer à travailler ensemble. J’ai donc pris mes responsabilités en tant que président du conseil d’administration», a confié lundi soir André Rezzonico.

Trio à la tête

Pour remplacer Claudio Penna, il a mis en place une direction générale collégiale composée de trois personnes. Asavoir Angelo Di Silvio, qui assume la direction de la production depuis le 1er octobre, Thomas Chicoine, directeur des ventes, et Isabelle Koehl-Deck, directrice des ressources humaines. Avec la nomination de cette direction tricéphale, André Rezzonico estime avoir mis en place des personnes aux compétences complémentaires dans les domaines où elles sont les meilleures.

«La nouvelle direction peut désormais se concentrer sur la marche des affaires dans une période qui reste difficile», observe-t-il. Et d’ajouter qui si la situation reste délicate, il a néanmoins de bons retours de la part de ses clients et reste persuadé qu’il pourra regagner ceux qui se sont tournés vers d’autres fournisseurs.

Du côté du personnel, la nouvelle du renvoi de Claudio Penna suscite une certaine inquiétude, d’autant qu’elle intervient après le licenciement de trois collaborateurs, à fin septembre. «Il faudra que la direction ou Monsieur Rezzonico donne certaines explications pour nous rassurer», soupire un employé.

Philippe Oudot

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