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Surveillance environnementale: le Jura est intervenu près de 300 fois

Près de 300 dossiers liés à la surveillance environnementale ont été traités cette année dans le canton du Jura. La plupart des interventions et contrôles effectués concernent l'agriculture, la gestion des déchets et les pollutions. Onze ont débouché sur des procédures pénales.

05 juil. 2016, 17:07
La surveillance environnementale du canton du Jura a traité près de 300 dossiers cette année.

La surveillance environnementale du canton du Jura a traité près de 300 dossiers cette année. Onze ont débouché sur des procédures pénales. La plupart des interventions et contrôles effectués concernent l'agriculture, la gestion des déchets et les pollutions.

Durant la première moitié de 2016, la surveillance environnementale a effectué 220 contrôles liés aux rejets industriels, dépôts de déchets, destruction d'objets naturels tels que haies et prairies, prélèvements pour analyses, engrais de ferme ou fumées incommodantes. Les 80 autres touchent la faune, précise mardi l'Office jurassien de l'environnement dans un communiqué.

Parmi les onze procédures pénales entamées, un cas concernait l'incinération illégale de déchets en plein air par un particulier, explique à l'ats Patrice Eschmann, chef intérimaire de l'office. Les collaborateurs sont aussi intervenus pour "une haie rasée sur une grande distance", soit de 50 mètres. Un autre contrôle a été effectué pour pollution de l'air. Des privés repeignaient des volets en faisant du porte-à-porte, détaille M. Eschmann.

Dépôts de pneus

Par ailleurs, la surveillance environnementale intervient souvent pour des dépôts illégaux de pneus aux abords des forêts, illustre-t-il encore. Le purinage en hiver, illégal, fait aussi l'objet de nombreux contrôles.

L'an dernier, une vingtaine de cas ont été dénoncés au Ministère public cantonal concernant notamment l'entretien des milieux naturels, les pollutions et les rejets d'entreprises.

En place depuis 2009, la cellule permet une meilleure présence et surveillance territoriales, affirme le chef intérimaire. Les six collaborateurs doivent être "proches du terrain" et proviennent de différents corps de métiers, dont deux gardes-faune.

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