«Il faut des fruits bien mûrs, mais aussi une bonne mise en tonneau, parce que nous avons tous notre propre système de fermentation...» Lorsqu’on écoute et observe Silvain Bourquard, agriculteur aux Prés-Derrière, sur la commune des Bois, on pénètre au plus profond du monde de l’art distillatoire.
Lors du 4e Concours interjurassien des eaux-de-vie (notre édition de samedi 9 juillet), récemment organisé à Courtemelon par la Fondation rurale interjurassienne (FRI), ce ne sont pas moins de 11 médailles que le Franc-Montagnard a remportées, la semaine passée. Mieux: son «Coing 2014» a été déclaré «Eau-de-vie de l’année» (lire encadré). Une razzia ayant le poids d’un record personnel, mais il est vrai que dans la famille Bourquard, on est quelque peu tombé, enfant, dans l’alambic.
Un hectare de verger
On dit que «quand les pommes sont bonnes, la tarte sera bonne.» Cela vaut aussi pour l’eau-de-vie. Or, si le savoir-faire en la...