«Je me fais du souci. Sur la vidéo, je capte que son côté battant s’est émoussé, qu’elle ne croit guère à ses chances de s’en sortir.» Le court film, de sept minutes, auquel le Français Sébastien Pétronin se réfère est celui tourné par la principale alliance djihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda qui retient sa mère en otage depuis le 24 décembre 2016, à 17 heures. «La faction n’a revendiqué son geste que huit mois après. Aucune rançon n’a pour l’instant été réclamée. La haine de l’Occident semble être le mobile.» Six autres hommes et femmes, dont la missionnaire bâloise Béatrice Stockly, sont également toujours captifs.
«Dès les heures qui ont suivi la disparition de ma mère, décidé à retrouver sa trace, j’ai régulièrement fait des allers-retours entre Porrentruy, où je tiens une brasserie, et le Mali.» Sophie Pétronin, médecin nutritionniste originaire de Bordeaux, a été séquestrée par des hommes...