Durant la nuit de lundi à ce mardi, c’était baitchai dans les Franches-Montagnes. Après un week-end de folie, la population marque alors de manière retentissante la fin du carnaval.
Et là, à Saignelégier, histoire de marquer le passage de l’hiver au printemps, il y a du chamanisme, un truc tribal, dans l’air… Les participants en parcourent des quartiers aux sons de tambours, cornes et scies circulaires, habillés d’une chemise blanche. «Il s’agit d’être bien visibles sous un ciel sans lune, durant le rituel qui consiste à chasser bruyamment les mauvais esprits», explique Morgane Luder.
Des anciens boycottent
Agée de 30 ans et troisième des quatre filles du président du baitchai Olivier Luder, par ailleurs conducteur apprécié du petit train rouge, cette année elle a participé pour la première fois de sa vie à ce charivari. «Et cette expérience inédite, toutes les femmes venues rejoindre cette édition ont pu la faire.»...