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Rêves de fusion entre la Courtine et le Petit-Val

A l'heure où la Question jurassienne rebondit de toutes parts, une petite région scindée en deux lors de la création du canton cristallise l'idée de déchirure. La Courtine et le Petit-Val fêtent les 30 ans de leur jumelage.

29 sept. 2009, 08:06

Al'heure où l'on s'active autour de projets de fusions de communes, la Courtine (Lajoux, Les Genevez) et le Petit-Val (Châtelat, Sornetan, Monible, Bellelay, Rebévelier, Souboz) fêtent les 30 ans de leur jumelage. A défaut d'organiser une fête, le comité du 30e distribuera un journal en tous ménages vendredi dans les localités concernées, avec en toile de fond l'idée de passer du jumelage au mariage.

«C'est ici que la déchirure est la plus absurde; une frontière contre-nature, à travers pâturages. Cette situation à terme est politiquement, économiquement et humainement insoutenable.» Tels avaient été les mots de l'ancien ministre jurassien François Mertenat le 12 mai 1979, lors du jumelage.

Depuis cette date, cette région revendique son identité et ses habitants ont mené des combats pour garder une cohérence, nécessaire à la qualité de vie. Après les luttes pour sauver «La Boillat» ou la Fondation Bellelay, Philippe Gogniat appelle à resserrer les liens. «La frontière cantonale qui coupe la région est un obstacle majeur qui divise et affaiblit notre petit pays.» Antoine Houlmann se prend même à rêver d'une commune baptisée «Courtival», née en 2014, avec une administration à Bellelay.

Divers articles évoquent les similitudes culturelles et les collaborations concrètes, comme l'école secondaire bicantonale de Bellelay.

«Une seule commune est la meilleure solution pour l'avenir de notre coin de pays.» /DWI

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