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Réunis pour une rémunération à 4000 francs, pas moins

La fête du 1er Mai interjurassien a été célébrée dans la cité ouvrière pour demander la fixation d'un salaire minimum, soumise au vote le 18 mai.

02 mai 2014, 00:01
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A 18 jours de la votation sur un salaire minimal à 4000 francs, le 1er Mai interjurassien, à Saint-Imier, ne pouvait pas se pencher sur un autre sujet que celui qui alimente les conversations des citoyens autant que les grands débats politiques.

L'oratrice choisie, Emilie Moeschler, est la nouvelle secrétaire générale d'Unia Transjurane. Toute son intervention a été articulée autour du thème des salaires trop bas pour vivre décemment et qui concerne un grand nombre de femmes, de jeunes, mais aussi d'hommes parfaitement intégrés dans leurs professions et dotés d'un CFC.

Le temps fort de son discours a soulevé une belle salve d'applaudissements lorsqu'elle a dénoncé les milieux économiques qui évoquent la menace de la délocalisation pour s'opposer à un rempart contre les bas salaires. "Comment feraient-ils pour délocaliser ces professionnels de la vente, de la restauration ou des soins qui versent des salaires de misère? Vous seriez prêts à...

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